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La Voix du Coach - Aurélien Morvant

La voix du Coach

A l'heure du digital et de l'Agile à l'échelle de l'entreprise, les offres pour accompagner les équipes et organisations dans ces mutations se multiplient, et la transition reste toujours délicate et longue. Pour démêler les discours, InfoQ FR propose un panorama hétéroclite de ces accompagnants de l'agilité, souvent appelés "coachs", pour donner une voix à ce "métier", et aussi un visage, des pratiques, des modes d'agir dans les organisations.

Cette série propose la vision de coachs français sur leur définition du coaching, leur parcours, leurs réussites et échecs, ainsi que des conseils et éléments de réflexion actuels.

Aurélien Morvant

Troisième membre d'une tribu qui vit en Bretagne, à proximité de Rennes. La semaine, j'aide des entreprises et leurs équipes dans leur gestion du changement. Je suis tombé dans l'accompagnement par passion des relations humaines. C'est compliqué et enrichissant à chaque fois. Le week-end, c'est une autre gestion du changement, j'accompagne des personnes qui veulent sauter dans le vide du haut d'un viaduc... à l'élastique. Aujourd'hui, j'ai créé KoKan pour me permettre de m'épanouir à 100%.

InfoQ FR : Pourriez-vous vous présenter et expliquer à nos lecteurs votre définition de votre métier ?

Aurélien Morvant : Ceci est un vaste sujet. Il y a quelques années, je me présentais comme coach agile. C’était un terme qui permettait de clarifier mon positionnement, un terme un peu fourre-tout, sans trop chercher réellement les tenants et aboutissants.

Et le terme "coach" s'est banalisé. A tel point que les coachs professionnels ont le poil hirsute quand ils entendent "coach agile". Au fil du temps, je me suis intéressé au coaching professionnel auprès de personnes réputées. Cela a été une boîte de Pandore pour moi.

Suis-je un coach ou pas... le libellé n'a pas d'importance, ce qui est intéressant c'est la posture. Quand je présente mon métier aujourd'hui, j'explique que j'accompagne les entreprises, les équipes et les individus dans leurs premiers pas vers le nouveau "eux" jusqu'à l'autonomie.

Cela se caractérise souvent par une immersion auprès des personnes pour leur donner des clés de succès et ensuite prendre une position plus méta pour les questionner dans leurs choix. L'idée est de ne pas les mettre sous perfusion, tout en les aidant à avancer dans leur apprentissage.

InfoQ FR : Pourriez-vous revenir sur votre parcours et ce qui vous a mené à votre pratique actuelle ?

Aurélien Morvant : Je suis né un mercredi !

Mais là on remonte sans doute trop loin. En fait, j'ai commencé comme développeur dans une SSII. Plusieurs expériences de contextes difficiles, une solidarité entre équipiers, une expérience agile et je me suis retrouvé scrum master.

Dans ma compréhension du rôle, le scrum master est un coach de proximité, certes fortement impliqué, et, avec une posture de coach. J'ai exercé ce rôle de nombreuses années tout en gardant ma compétence technique (qui s'éffritait, je ne vais plus me mentir) et un jour, il m'a été demandé d'aller sur un autre projet sur lequel mes compétences étaient incompatibles.

Le manager de l'époque m'a dit (cela résonne encore) : tes compétences techniques ne m'intéressent pas, par contre ce que tu as mis en place sur tel projet, je veux que tu fasses pareil sur ce contexte. A l'époque, j'ai été vexé... mes compétences techniques ne l'intéressent pas !!

Et en fait, j'ai pris mon pied à faire en sorte que cette équipe de 20 personnes travaille ensemble et cherche à s'entraider. Je n'ai plus jamais voulu retourner à la technique, aider les gens à s'entendre sur un résultat commun est devenu mon "great gift".

Ensuite, deux rencontres m'ont changé :

  • Tout d'abord, il y a 6 ans, j'ai rencontré Philippe Ensarguet, directeur technique d'une filiale d'Orange. Je sortais d'un contexte professionnel, et dès que je lui demandais l'autorisation de faire quelque chose, il me répondait "si cela a du sens pour toi, fais-le". C'est déroutant au départ, et ensuite c'est juste magique. J'ai grandi sur ma capacité créative et innovante et à embarquer les motivés avec moi.
  • La seconde rencontre fut en 2012, j'ai croisé le chemin de Laurent Sarrazin, et là, seconde claque. Avec lui, j'ai vécu des aventures très enrichissantes et cela m'a fait grandir sur la posture "coach".

Aujourd'hui, j'essaye de transmettre les valeurs qu'ils m'ont transmises, que ce soit dans ma posture ou dans la capacité à susciter l'envie.

InfoQ FR : Concrètement, comment se traduit votre métier au quotidien ? Qu'est-ce que vous faites ?

Aurélien Morvant : Au quotidien, j'ai plusieurs casquettes :

  • Accompagnateur agile ou coach agile
  • Facilitateur
  • Formateur

Dans les trois cas, j'essaye de laisser le "coaché" maître de ses choix. Cela se traduit, pour le coaching notamment, à faire en sorte que le "coaché" ait toutes les informations entre ses mains.

Parfois, encore, parce que je pense qu'il faut passer par là, je mets les mains sous le capot et je propose des solutions. Cependant, jamais une seule solution. Toujours plusieurs. Je n'ai pas le droit d'imposer MA solution. Régulièrement, je demande à la personne que j'accompagne si j'apporte toujours de la valeur. Cela pourrait être confortable de mettre la personne sous perfusion et lui vendre du coaching.

Ma plus belle expérience a été lorsqu'un jour, un manager dans une grande entreprise me croise et me dit "Aurélien, j'ai trouvé le financement pour te faire intervenir 5 jours par semaine". Sur le coup, je lui ai répondu que c'était génial mais que je devais aller à une rétrospective d'une de ses équipes. Et je ne suis plus revenu pendant 3 semaines.

Quand je suis revenu, il m'a dit "bah alors, tu fais la g*****, la dernière fois je t'avais proposé un truc génial". Et j'ai répondu "qu'est ce qu'il s'est passé pendant 3 semaines ? Avez-vous eu des problèmes ?

Lui : Oui !! Moi : Vous avez fait quoi ? Lui : Et bien nous avons fait comme tu nous l'a montré. Moi : Ces problèmes ont été résolus ? Lui : Oui. Moi : Et qu'aurais-je apporté de plus ?

Pour moi, cela décrit parfaitement mon quotidien quand j'interviens en temps que coach.

Ensuite, quand je pratique la facilitation, mon postulat de départ est simple :

  • Posture basse sur le contenu : Messieurs, l'interconnectabilité du VPN avec telle ou telle chose n'est pas dans mon spectre de compétences et je ne pense pas que cela soit la cible.
  • Posture haute sur le contenant : Je ne maîtrise pas votre métier, vous le maîtrisez. Vous vivez vos ateliers, vos réunions avec beaucoup de passion et celle-ci parfois vous fait dévier de votre résultat, j'apporte le cocon dans lequel vous allez exprimer votre créativité.

Cela va de l'animation d'une réunion unique (c'est déroutant la première fois... bonjour... au revoir) à l'animation de séminaire entier. Le plus dur à faire comprendre aux gens est que dans la facilitation, l'essentiel du succès d'un atelier est la préparation. Généralement, une fois qu'ils ont vécu l'expérience, ils le perçoivent.

Enfin, je me retrouve régulièrement à donner des formations. Cette partie là du métier est intéressante pour différents aspects :

  • Rencontrer des personnes qui le plus souvent ont soif d'apprentissage.
  • Une remise en question fréquente : au travers des questions en formation, les participants expriment leurs peurs les plus profondes professionnellement.
  • Sensibiliser et partager mon expérience.

Pour avoir (sur)vécu à des formations quand j'étais débutant, j'ai abordé cette partie du métier avec l'envie de faire bouger les choses. En finir avec les formations dans lesquelles vous diffusez 200 slides par jour. Et proposer des formations dynamiques, participatives et innovantes. Aujourd'hui, même si j'ai un support de formation que je distribue, je scribe toute la formation en live (l'art du scribing, je l'ai perfectionné avec l'excellentissime Nicolas Gros). De la même manière, plutôt qu'une descente d'information, je recherche l'émergence des idées et concepts directement par les participants. Et enfin, je fais en sorte d'être totalement transparent dans les retours d'expérience que je partage. L'idée est de parler de la réalité, pas d'un monde de bisounours.

InfoQ FR : Quelles sont vos sources d’inspiration et de formation ?

Aurélien Morvant : J'en ai cité quelques-unes un peu plus haut. Mes inspirations sont liées à des coups de coeur ! Je vais forcément en oublier.

  • Bruce Tuckman pour ses travaux sur la dynamique de groupe
  • Simon Sinek pour son livre "Start with Why"
  • La littérature autour du tribal leadership
  • Laurent Sarrazin et la série des Ruptures douces... j'ai participé aux 3 éditions, en temps que rédacteur ou relecteur donc je ne suis pas très objectif.

Et en prime, il va être difficile de citer toutes les personnes impliquées.

  • Alistair Cockburn bien sûr
  • Nicolas Gros pour tout ce qui touche à la facilitation graphique
  • Frédéric Lalloux et son étude décrite dans "Reinventing Organizations"
  • Drive de Dan Pink... petit ouvrage, gros impacts.

InfoQ FR : Pour vous, quelle est la partie la plus intéressante de ce que vous faites ?

Aurélien Morvant : Sans aucun doute, les individus et leurs interactions. La méthode, vous l'apprendrez. En revanche, travailler sur l'envie des gens de travailler ensemble est un réel challenge.

Simon Sinek dit "You don’t hire for skills, you hire for attitude. You can always teach skills."

Et c'est cette attitude que vous cherchez à propager autour de vous. Cela ne se décide pas. Quand l'attitude n'est pas alignée au niveau de l'équipe, c'est là que le mot "coach" prend tout son sens. Votre job n'est pas d'être un magicien. Il s'agit d'aider les personnes à sortir de leur zone de confort, d'accepter de regarder l'autre - celui à qui on donne parfois des noms d'oiseaux (je ne les cite pas aujourd’hui) - sous un autre angle et comprendre ses peurs. Car si les interactions entre les individus sont parfois si compliquées, c'est aussi parce que nous avons peur de l'autre, peur du regard de l'autre.

Quand vous avez pu permettre d'aider une personne à regarder l'autre autrement, c'est une satisfaction qui vous donne la pêche. Autrement dit, cela procure la même réaction qu'a dû vivre Jerry R. Ehman lorsqu'il a écrit Wow! sur la bande enregistrée du radio télescope The Big Ear.

Et cela, je le vis régulièrement. Qand vous débutez un atelier, un accompagnement avec des personnes qui ne s'écoutent pas, voire qui se détestent et qu'au bout de quelques temps, ils coopèrent et découvrent qu'ils ont plein de points communs. Ce qu'il s'est passé, c'est qu'ils ont accepté l'autre dans une sorte de sphère personnelle qui fait qu'ils vont mettre ensemble leurs confiances réciproques et passer au delà de leurs égos. J'ai peur de dire une bêtise en disant que la citation est de Gandhi (mais bon, une bêtise, c'est une manière d'apprendre) : "Si l’on traite un individu comme il est (ou tel qu’on le croit), il restera ce qu’il est. Si l’on traite cette personne comme si elle était déjà ce qu’elle pourrait être : alors elle a des chances de le devenir."

On parle souvent de créer plus de communication, de l'enrichir. Je ne pense pas que l'enjeu soit la communication, sinon nos téléphones, tablettes, ordinateurs auraient déjà sublimé nos interactions. L'enjeu, selon moi, et je me trompe peut-être, est au niveau de la coopération entre les individus. Comment ils vont "co-construire". C'est ce qui me fait apprécier ce travail.

InfoQ FR : A l'inverse, qu'est-ce qui vous paraît compliqué dans la posture du coach ?

Aurélien Morvant : La chose qui m'exaspère le plus, c'est la rengaine habituelle "vous savez, chez nous, c'est compliqué... je ne remets pas en doute mes compétences, mais c'est plus compliqué que chez vos autres clients".

Là vous sentez que la posture de votre interlocuteur est dans le déni. Par expérience maintenant, les cheveux blancs, je prends ce soucis à bras le corps et j'annonce la couleur avant même que la sempiternelle phrase ne sorte et j'essaye de ne pas regarder leurs problèmes.

Et là, le travail que j'ai pu réaliser en co-animation avec Laurent Sarrazin, m'aide beaucoup. Les approches "solution focus" sont juste fantastiques : tout le monde a des problèmes et chercher des solutions à nos problèmes ne nous permet pas de regarder devant. Donc je vous propose de regarder devant et vos problèmes n'en seront pas.

J'en ai même créé un petit atelier que j'ai appelé "we choose to go to the moon", qui est un solution focus enrichie d'un story telling autour de la conquête de la Lune et du discours de JFK en 1962... je vais jusqu'à passer la bande audio du discours aux personnes. Le story telling les met presque en transe (j'exagère à peine) car ils sentent que regarder toutes les raisons qui les font ne pas avancer ne va pas être très productif et ils se libèrent.

InfoQ FR : Quelles sont vos plus belles réussites en tant que coach ?

Aurélien Morvant : En premier, je reprendrai l'exemple du manager avec son financement pour m'avoir à plein temps. Lui avoir fait comprendre que l'accompagnement était fini et qu'il n'avait plus besoin de moi a été une réelle réussite et en repartant j'étais relaxé.

Une autre fierté est d'avoir accompagné une équipe dans un contexte international ou l'agilité, ce pour quoi j'étais venu, avait été choisie pour de mauvaises raisons : faire plus vite pour moins cher, et dont l'objectif sous-jacent était de réduire les coûts en réduisant l'équipe. Au final, l'équipe n'a pas été réduite. De 15 personnes qui devait descendre à 12, cette équipe compte aujourd'hui 45 personnes, juste au niveau de la chaîne IT. Ce qu'il s'est passé est que d'un produit qui était décevant et non compétitif, l'approche agile envisagée sur laquelle j'ai coaché l'équipe s'est vue déterminante pour se positionner sur de nouveaux produits et coeurs de marché.

Ma dernière fierté et la plus émouvante (je m’émeus facilement) n'a qu'une semaine et a été faite lors d'un message d'adieu quand j'ai quitté mon entreprise pour créer KoKan. Une personne avec qui j'ai interagi m'a dit qu'elle avait embrassé le métier de coach suite à une discussion et des échanges avec moi. Susciter l'envie !! Tout est là.

InfoQ FR : Quels sont vos plus criants échecs ? Qu'en avez-vous appris ?

Aurélien Morvant : Je me rappelle le plus piquant et sur lequel je ne comprenais pas pourquoi cela ne marchait pas. J'allais de Rennes (BZH) à la Défense régulièrement travailler avec des équipes. Et dans l'une d'elles, une personne était totalement réfractaire.

Dans le long trajet qui m'emmenait de Rennes à la Défense, je me faisais des plans pour convaincre cette personne. Peine perdue, elle n'a jamais été convaincue. Je l'ai vécu comme un échec. Et en fait, l'échec est encore plus grand. Tout le temps que j'ai passé à essayer de convaincre cette personne n'était pas investi auprès des personnes qui étaient convaincues et qui avaient besoin d'un accompagnement de ma part. On ne m'y reprendra pas !

Depuis, j'ai été sensibilisé au travail de Geoffrey A. Moore et l'ouvrage Crossing the Chasm. Se concentrer sur les Innovateurs (Innovators) et la majorité précoce (early adopters), ce sont eux qui motiveront les autres à suivre.

InfoQ FR : Comment percevez-vous le déploiement de l'Agile dans les organisations françaises ?

Aurélien Morvant : Là comme ça, je dirais que le niveau est à un stade où nous touchons la early majority et la late majority si je refais référence à Geoffrey Moore. Il y a eu de superbes réalisations dans de grands groupes. Cela a convaincu les attentistes (sans jugement de valeur) et maintenant, pour cette nouvelle population, le besoin de résultat est fort car la concurrence est forte.

Il y a quelques années, un ami m'avait dit "l'agilité c'est fini, tout le monde est agile". Je n'ai jamais autant travaillé depuis cette date là.

En prime, tout est en perpétuel mouvement, l'agilité s'enrichit de nouvelles approches, pratiques. C'est bouillonnant et nous n'avons pas encore identifié tout ce qui pouvait rendre le travail collaboratif encore plus riche. Les Innovators sont déjà en train de regarder les nouveautés.

Certes, il y a eu des échec de l'implémentation de l'agilité. C'est un fait. Et il est urgent et important de partager ces échecs. Je lis souvent une citation sur twitter "sometimes you win, sometimes you learn". L'échec n'est pas un problème, nous apprenons de nos échecs.

InfoQ FR : Comment analysez-vous le développement du coaching agile sur les dernières années ?

Aurélien Morvant : Il y a 10 ans, les demandes d'accompagnement étaient sur la méthode... l'humain n'était pas important. Depuis 5 ans, les demandes tournent autour des valeurs agiles.

Et aujourd'hui, peu importe la méthode, ce qui compte est la coopération et la collaboration entre les individus. Le coaching est passé de transmettre un savoir-faire à transmettre un savoir-être. C'est excitant.

Sur le coaching agile en particulier, je ne sais pas quoi répondre. Beaucoup découvre cela comme LE métier parfait et se lance dans l'aventure. De mon point de vue, il est intéressant d'avoir expérimenté dans des équipes et d'avoir des "cicatrices" qui permettent d'être pertinent.

J'ai un peu peur de l'effet placebo : j'ai un coach donc je suis agile.

InfoQ FR : Si nos lecteurs veulent se lancer, par où leur conseilleriez-vous de commencer ?

Aurélien Morvant : Par m'appeler :) Plus sérieusement, je citerai Simon Sinek : start with why. Pour quoi (en 2 mots ... attention) faire cela ? Quelle est la finalité de la chose.

Ensuite, profitez de l'expérience de personnes le pratiquant depuis des années, Elles sont très riches d'enseignement, très accessibles.

Et une fois que vous aurez tenté des choses, venez dans des événements agiles et partagez, vous verrez vous découvrirez comment vous améliorer dans votre pratique. C'est une des rares communautés que j'ai pu côtoyer où les gens sont très généreux sans arrière pensée (ou alors je suis trop bisounours).

Et je leur dirai de garder à l'esprit une chose, une citation de Peter Senge : "People don't resist change. They resist being changed". Les gens ne sont pas résistants au changement, il sont résistants à être changés. Aidez-les à trouver ce qui les motive et vous serez étonnés de leurs capacités.

InfoQ FR : Quelles sont les tendances qui vous ont étonné récemment et que vous pourriez partager avec nos lecteurs ?

Aurélien Morvant : La principale est sans aucun doute le solution focus. Cette pratique, pourtant pas issue du coaching agile et pour le coaching agile : cela vient du monde thérapeutique et en aucun cas le coach est un thérapeute. Cette approche se veut centrée sur le résultat auquel on souhaite arriver et non sur résoudre les contraintes qui nous empêchent d'y arriver.

Ensuite, si je ne devais choisir qu'un ouvrage, je reviendrais sur celui de Frédéric Lalloux, cité plus haut. Nous sommes arrivés aujourd'hui à un état où le mode de fonctionnement traditionnel a atteint ses limites et nous devons nous réinventer, tester de nouvelles approches. Si vous n'avez pas vu sa conférence sur youtube, je vous invite à la visionner, à la maison, dans votre entreprise et à la partager avec le plus grand nombre.

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